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L’obésité infantile, quelles peuvent en être les causes et comment limiter sa survenue ?

I/ Introduction


L’obésité infantile concerne les individus de la naissance à l’âge de 17 ans. Le surpoids et l’obésité se définissent comme une accumulation anormale ou excessive de graisse corporelle qui représente un risque pour la santé. Le surpoids infantile est représenté par un IMC supérieur au 97ème percentile et l’obésité correspond à un IMC supérieur à l’IOTF-30 chez les enfants et adolescents du même âge et du même sexe par rapport aux courbes de croissance de référence [7]. Le nombre d’enfants en situation de surpoids ou d’obésité ne cesse de croître depuis plusieurs années. Selon l’OMS, il est passé de 32 millions en 1990 à 41 millions en 2016 et pourrait atteindre les 70 millions d’ici 2025 si aucune action n’est menée [8]. L’obésité est la cause de nombreuses maladies, telles que la dyslipidémie, le diabète et l’hypertension, définissant le syndrome métabolique et persistant souvent à l’âge adulte, corrélées à un risque de mortalité important [9].

C’est pourquoi j’ai choisi d’étudier quelles pourraient être les causes de ce fléau et comment y remédier efficacement. Nous allons alors nous pencher sur les conséquences de l’obésité maternelle pré gravide et de l’environnement intra utérin sur la progéniture. Puis nous aborderons l’incidence du diabète maternel pré gravide et gestationnel, ainsi que l’impact de l’évolution du poids du nourrisson sur sa croissance ultérieure. Ensuite, nous traiterons de l’intérêt de l’allaitement et d’une bonne l’alimentation pour finir par détailler les actions de prévention à mettre en place pour limiter la survenue de l’obésité infantile. Enfin, nous apporterons une conclusion générale sur les points abordés ainsi qu’un avis personnel sur ce sujet.


II/ Les conséquences de l’obésité maternelle pré gravide et de l’environnement intra utérin


De plus en plus de femmes entament une grossesse en surpoids (IMC > 25 kg/m2) ou obèses (> 30kg/m2) [10]. Or, de nombreuses études montrent que l’obésité maternelle avant la grossesse est un facteur de risque de développement d’obésité infantile. En effet, un IMC élevé chez la mère avant la grossesse entraînerait un IMC également plus élevé chez le nourrisson avec une prévalence deux fois plus importante par rapport aux mères dont l’IMC est normal [10, 11]. Ceci serait dû à des changements épigénétiques au sein de l’embryon qui entraineraient un stockage des graisses plus efficace dans la vie post natale et donc un risque accru d’obésité. Aussi, le fœtus serait exposé à des quantités importantes de nutriments et des niveaux d’hormones altérés qui modifieraient le métabolisme et l’appétit de l’enfant par la suite [10].

De plus, l’environnement intra utérin peut avoir un rôle déterminant sur le métabolisme futur de l’enfant. Les femmes obèses avant la grossesse sont plus enclines à des problèmes de prééclampsie et de diabète gestationnel, et donc à modifier l’environnement nutritionnel in utéro, favorisant un surplus de poids à la naissance [10, 12, 13]. Par exemple, le diabète gestationnel peut avoir des conséquences sur le développement du fœtus que nous allons étudier. Ainsi, le surplus d’énergie emmagasiné pendant la croissance peut mener à l’obésité infantile. Il est donc important de veiller au poids de la mère souhaitant avoir un enfant et à un gain de poids adéquat au cours de la grossesse pour limiter la survenue de l’obésité chez la progéniture [14].


III/ L’incidence du diabète maternel pré gravide et gestationnel

Plusieurs études ont établi une relation entre le diabète maternel et l’obésité infantile. Il a même été montré que le diabète maternel pré gravide à une incidence plus forte que le diabète gestationnel. En effet, une diminution de la sensibilité à l’insuline chez la mère, et donc un hyperinsulinisme provoqué par la réponse des cellules béta du pancréas, pourrait avoir une influence sur le développement précoce du placenta. Par conséquent, le transport futur des nutriments vers le fœtus serait perturbé. L’expression des gènes lipidiques serait alors modifiée et perturberait le métabolisme lipidique de la mère plus tard durant la grossesse et l’arrivée des nutriments au fœtus [11]. Ainsi, un excès de glucose maternel parvient à ce dernier alors que l’insuline maternelle, elle, ne traverse pas le placenta. Le pancréas fœtal sécrète alors de l’insuline en excès, qui agit comme hypoglycémiant mais également comme facteur de croissance. C’est ce mécanisme qui entrainera un poids plus élevé à la naissance [11, 15]. Il a été constaté que les fœtus de mères ayant un diabète gestationnel ont une diminution de la sensibilité à l’insuline et une compensation des cellules bêta après la naissance, ce qui conduit à des troubles métaboliques tels que l’obésité [16]. De plus, le niveau d’adiposité de zéro à quatre ans chez les enfants dont le taux en insuline amniotique était élevé se révèle important, ce qui confirme une relation entre l’hypersécrétion d’insuline pendant la période pré natale et l’obésité infantile. [15, 17]. En outre, l’exposition du fœtus à l’hyperglycémie et l’hyperinsulinisme affecterait par la suite l’équilibre énergétique extra utérin, comme le développement de l’obésité ou encore du diabète, par rapport à ceux qui n’avaient pas été confrontés au diabète gestationnel [9].


IV/ Impact de l’évolution du poids du nourrisson

Les bébés de petit poids pour l’âge gestationnel sont plus à risque de développer une obésité et des maladies cardio métaboliques. En effet, une exposition à la sous nutrition pendant la période prénatale ou dans les premiers instants de vie, et un gain de poids rapide pendant la croissance engendrent un stockage de l’énergie plus efficace en grandissant. Ceci s’explique par un mécanisme d’adaptation vers un métabolisme économe qui persistera plus tard au cours de la croissance [18]. De plus, les bébés de plus petits poids ont souvent une masse musculaire plus faible et une masse graisseuse plus importante persistant ultérieurement, contrairement aux bébés de poids normaux pour l’âge gestationnel. Ainsi, un petit poids à la naissance associé à un gain de poids rapide durant les 4 premiers mois de vie est prédicteur de l’obésité [14, 19]. Ensuite, la limitation des ressources pendant la vie intra utérine entraîne une croissance plus développée par la suite avec un surplus d’apport calorique pour compenser la période de manque. En effet, une exposition à un déficit calorique pendant la période intra utérine provoque une programmation des gènes, favorisant un stockage efficace de l’énergie pour compenser les ressources nutritionnelles manquantes auparavant [20].

Chez les enfants, un pic d’IMC se produit à l’âge d’un an, puis diminue de quatre à six ans jusqu’à atteindre le point le plus bas : c’est le rebond d’adiposité. A cette période, l’enfant grossit plus qu’il ne grandit et un peu plus de gras s’accumule pour sa future croissance. Il a été prouvé qu’un rebond d’adiposité précoce avant l’âge de six ans est facteur de risque d’obésité [14]. Il est donc important de veiller à une bonne alimentation des enfants dès la naissance et pendant les premières années de la vie.

V/ L’allaitement, possible facteur protecteur de l’obésité

Il est essentiel de veiller à un bon apport en nutriments et en énergie chez les nourrissons. L’allaitement se révèlerait être un mode d’alimentation intéressant. Des avantages significatifs ont été démontrés pour une durée d’allaitement supérieure à six mois avec une réduction du risque d’obésité infantile [21]. Un faible taux de graisse au moment du rebond d’adiposité suggère qu’un déficit énergétique s’est produit à un moment précoce au cours de la croissance. Ceci est révélateur d’un régime riche en protéines mais pauvre en acides gras, créant ainsi une augmentation de la taille par rapport au poids dans les premières années de la vie. C’est alors que le mécanisme de « rattrapage de croissance » prendrait le relai plus tard dans l’enfance et amènerait à l’obésité. L’allaitement serait donc un moyen de fournir les quantités de protéines mais aussi de lipides adéquats pour une croissance optimale et ainsi limiter l’obésité infantile [18]. En outre, l’introduction d’aliments complémentaires le plus tard possible associée à une durée d’allaitement exclusif pendant au moins six mois diminuerait significativement le risque d’obésité [22, 23]. Une autre explication serait que l’allaitement répondrait plus aux signaux de faim que l’alimentation au biberon. En effet, les mères nourrissant leur bébé au lait maternisé sont moins conscientes de leurs variations de faim que celles les nourrissant au sein [24]. Les apports énergétiques chez les nourrissons allaités répondraient donc plus finement à leurs besoins.

VI/ L’alimentation, un élément important

Les consommations alimentaires chez les enfants et adolescent contribuent en grande partie au développement de l’obésité. Il a été constaté que la taille des portions à une influence sur le poids des enfants au cours de la croissance. Ceux qui sont exposés à de plus grosses portions pendant les repas sont plus susceptibles de développer des troubles métaboliques et de l’obésité car elles entraînent un apport d’énergie excessif par rapport aux besoins [25, 26]. De plus, beaucoup de foyers consomment des aliments ultra transformés et des fast food, riches en graisses et en sucre. De ce fait, les enfants adoptent ce style d’alimentation dès le plus jeune âge et le conserve jusqu’à l’adolescence, d’où un risque plus important de développer une obésité. Il a été démontré que la consommation de boissons sucrées, entre autres, augmente le risque d’obésité infantile [27]. De plus, il a été constaté qu’une alimentation énergétique riche en graisses, en sucre et en sel représente un facteur de risque de développer une obésité dans l’enfance selon l’OMS [8].

D’autres études ont révélé que beaucoup de familles ne consomment pas ou peu de fruits et légumes riches en fibres. Or, ceci favoriserait la satiété et aiderait à lutter contre le surpoids [28]. C’est pourquoi diverses recommandations que nous allons voir ont été mises en place afin de limiter le risque d’obésité chez les enfants.

VII/ La prévention

L’obésité infantile augmente de génération en génération et entraine de nombreuses maladies métaboliques. Il est donc primordial de recourir à des moyens de prévention pour éduquer la population sur les causes et les risques de l’obésité afin d’endiguer ce phénomène le mieux possible [15]. L’obésité maternelle étant un facteur important, il serait judicieux de sensibiliser les femmes à risque d’obésité ou obèses désirant être enceintes aux possibles conséquences pour leur propre santé et celle du fœtus dans sa vie ultérieure. Un objectif de perte de poids serait alors conseillé avec la conception accompagnée d’un apprentissage de la conduite à tenir pour garder un poids souhaitable au cours de la grossesse [11, 14].

De plus, les premières années de la vie sont déterminantes et sensibles pour l’autorégulation de l’enfant. Ainsi, informer les parents sur les bases d’une alimentation en accord avec les stades de croissance de l’enfant serait primordial pour éviter un rebond d’adiposité précoce, de mauvaises habitudes alimentaires et donc un risque plus élevé d’obésité infantile [18, 29]. En effet, la taille des portions doit être adaptée à l’âge de l’enfant et le régime ne doit être ni hypercalorique ni trop restrictif pour limiter les troubles métaboliques ultérieurs.

L’OMS recommande également l’allaitement exclusif pendant au moins six mois dès l’heure qui suit la naissance avec l’introduction d’aliments complémentaires solides au-delà de six mois en poursuivant si possible l’allaitement jusqu’à deux ans pour des effets optimaux [23]. Enfin, le PNNS a mis en place différents objectifs afin de réduire l’obésité infantile. Un des axes majeurs est de protéger les enfants de la pression marketing [30]. En effet, les publicités alimentaires ont un impact non négligeable sur le comportement des enfants vis-à-vis de la consommation des produits non recommandés pour leur santé. L’éducation nutritionnelle de la maternelle au lycée est ainsi recommandée afin d’instaurer de bonnes habitudes dès le plus jeune âge et de sensibiliser ce public aux conséquences de la malnutrition [30]. De plus, la prescription d’une activité physique adaptée constitue également un point essentiel afin de diminuer le risque d’obésité selon le PNNS [31]. Chaque enfant devrait donc pratiquer un sport approprié à son âge et à sa condition physique afin de tirer tous les bénéfices de cette pratique et d’encourager à la poursuivre tout en diminuant la sédentarité.

VIII/ Conclusion et avis personnel

Les origines de l’obésité infantile sont difficiles à cerner étant donné la multitude d’effets entrant en jeu dans ce phénomène. Cependant, des recherches ont décelé plusieurs facteurs pouvant être en partie responsables de cette épidémie. Parmi ceux-ci, l’état nutritionnel de la mère mêlé au diabète gestationnel se révèle être une piste intéressante selon plusieurs études récentes. L’allaitement ainsi que l’évolution du poids au cours de la croissance sont des paramètres à utiliser avec précaution car ils dépendent d’autres composantes qu’il faut étudier simultanément. Enfin, l’alimentation contribue pour une part importante dans la survenue de l’obésité et en particulier de son aggravation. Il faut donc veiller à éduquer la population sur le principe d’une alimentation équilibrée et non obésogène afin de limiter sa survenue. C’est pourquoi des actions de prévention efficaces sont à mettre en place. Les plus pertinentes seraient de sensibiliser les parents et les soignants à propos de la santé maternelle pré gravide et d’informer tant les enfants que les adultes sur la nécessité d’une alimentation équilibrée et d’une activité physique en adéquation avec les stades de croissance.

Selon moi, les recherches au sujet de l’obésité infantile sont de plus en plus fréquentes car il s’agit d’un enjeu majeur de société. Certaines de celles-ci ont pu fournir des preuves intéressantes, comme les effets d’une mauvaise alimentation. Cependant, il faut manipuler avec précaution certaines données car elles sont reliées à d’autres critères comme la génétique, l’ethnie ou les habitudes familiales par exemple. Il serait donc nécessaire d’approfondir certaines études en incluant des facteurs de variations indispensables pour un résultat optimal.


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